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Le skipper

Le bateau

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" Le nautisme est mon métier, l'aventure est ma passion..."

— Jérôme Delire, skipper

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Jérôme Delire

Né à Bruxelles au coeur d’une famille de musiciens et d’artistes depuis plusieurs générations, Jérôme n’a jamais cessé de se rapprocher de l’Océan… Des premiers bords en Optimist à l’âge de 7 ans, jusqu’à son tour du monde par l’Equateur en 2019, l’émerveillement et la contemplation pour cet univers ne l’ont jamais quitté. Guidé par la passion et l'amour de la nature, Jérôme s'est construit une expérience du large milles après milles...

Aujourd'hui, après un tour du monde en double, 8 traversées de l'Atlantique, plus de 10 ans de compétition au sein du Belgian Sailing Team, le skipper belge totalise déjà près de 100.000 milles parcourus. 

Envie d'en savoir plus ? Parcourez notre blog de voyage ! 

D'où vient ta passion pour la voile ?

Cela fait partie des mystères de la vie :- ) …!

Je suis né à Bruxelles au coeur d’une famille de musiciens et d’artistes depuis plusieurs générations, mais depuis que j’ai appris à marcher, je n’ai jamais cessé de me rapprocher de l’Océan… Des premiers bords en Optimist à l’âge de 7 ans, jusqu’à mon tour du monde par l’Equateur en 2019, l’émerveillement et la contemplation pour cet univers ne m’ont jamais quitté.

Quelles leçons as-tu appris de la navigation à voile ?

En mer, il n’y a pas de place pour la tromperie. On est soi-même et on goûte au délicieux mélange de la plus noble définition de l’humilité : une navigation subtile entre l’instinct et l’inconnu… L’Océan est probablement un des rares endroits où on entend des êtres-humains dire : « je me suis trompé ». On vit, on agit, et entre deux, on s’émerveille de toute la beauté de l’Océan, qui nous révèle tels que nous sommes.

En réalité, lorsque je reviens au port, je prends conscience que la vie des terriens est bien compliquée : -) !

Qu'est-ce qui t'a conduit à la voile en solitaire ?

Au départ, j’ai fait mes premières expériences en solitaire par manque de disponibilité d’équipage pour des livraisons professionnelles… Et en réalité, cela a révélé quelque chose de totalement inattendu. On entend souvent dire : « le voyage n’a de sens que s’il est partagé » … C’est vrai, mais l’aventure en solitaire apporte une autre dimension. Les émotions sont décuplées, l’émerveillement plus profond, et l’adrénaline libère des doses plus puissantes ! J’essaie en vain de faire une cure, sans succès … !

Quelle a été ta motivation pour t'inscrire à cet événement ?

Si on recule l’objectif un tantinet, on s’aperçoit que notre empreinte terrestre se compte en millièmes de secondes, et mon premier tour du monde par l’Equateur a achevé de me convaincre ! Pour cause de Covid-19, ma femme et moi avons dû parcourir 9800 milles sans escales entre Raiatea et l’île de La Réunion. Sans conteste la plus belle partie du voyage… Je ne suis qu’un être humain normal : j’en veux plus !

 

Je trouve que cet évènement apporte beaucoup de bien dans le milieu de la course au large. Cette organisation permet à des amateurs éclairés de réaliser un défi complètement fou, tout en étant encadré.

Comment comptes-tu te préparer pour cet événement ?

Je pense que la raison pour laquelle ce défi est si difficile, c’est qu’il est impossible de reproduire les conditions des Mers du Sud pour pouvoir s’y préparer... Il faut donc se baser sur les témoignages de marins qui ont déjà navigué dans ces conditions extrêmes.

Si le tour du monde est en solitaire, la préparation du projet demande une équipe de soutien et un travail colossal en coulisses ! C’est pourquoi notre équipe travaille sur le projet depuis 2023. La voile est un sport mécanique, il faut donc que le marin et la préparation technique soient irréprochables. Ensuite, engranger un maximum de milles avant le départ pour éprouver le matériel et le tester en configuration course.

Selon toi, quel sera le plus grand défi ?

Aligner le bateau sur la ligne de départ, et partir détendu…

Le bateau

Il existe seulement 6 exemplaires de ce voilier au monde. 

Le bateau : POGO 40 S2

CLASS 40  #109

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Année de construction : 2011

Constructeur : Pogo Structures

Longueur : 12,19 m

Largeur : 4.50 m

Tirant d'eau : 3 m

Superficie de voilure au près : 115 m²

Déplacement lège : 4580 kg 

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Un mot sur le bateau :

Mon bateau est un POGO 40S2 de 2011.

Il a déjà 90.000 milles au compteur mais il a été constamment maintenu par ses différents propriétaires. Sa dernière grande course était la Route du Rhum 2022 avec Victor Jost à la barre.

Notre équipe s’associe à l’esprit de la Global Solo Challenge parce que nous trouvons que réutiliser les bateaux existants et les adapter pour des projets d’envergures est une très belle façon de conserver un esprit de débrouillardise tout en minimisant les impacts environnementaux. Mon tour du monde par l’Equateur s’est effectué à bord d’un IMX 38 (X-Yachts) de 1994. La conclusion a été une vraie réussite : naviguer au large avec une vieille structure de qualité, bien équipée, est tout à fait possible.

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